Un documentaire sur les prêtres-ouvriers du Québec en 1970
Manon Cousin a réalisé un portrait de prêtres-ouvriers Fils de la Charité qui ont œuvré auprès des travailleurs de Pointe-Saint-Charles, à Montréal, dans les années 1970.
“Les Fils, les humanistes de Pointe-Saint-Charles”
Ce documentaire “Les Fils, les humanistes de Pointe-Saint-Charles” est à voir actuellement en salle au Québec et sur la plateforme Vimeo.
- Réalisation et scénario : Manon Cousin
- Distributeur : K-Films Amérique
- Genre : Film documentaire
- Durée : 1h36
- Sortie en salle au Québec : 13 août 2021
- Année de production : 2019
Disponible en streaming sur Vimeo (4 euros 86) : cliquez ici
Bande-d’annonce : cliquez ici
Les Fils de la Charité au Québec
Les Fils de la Charité sont présents à Montréal depuis 1956 avec Paul Emile Grosse (1902-1982), Frédy Kunz (1920-2000) et Jean Naert (actuellement à la Maison Saint-Joseph).
Guy Cousin, oncle de Manon Cousin, est né à Bonaventure au Québec en 1928. Il a fait profession religieuse en 1965 et a été ordonné prêtre en 1957. Il a œuvré une année au Brésil à Santo André puis a rayonné à partir de 1967 au Québec jusque son décès en 2001.
En novembre 2021, ils sont actuellement quatre religieux au Québec : Michel Gauvreau, Claude Julien, Eudes Samba et Gilbert Julien.
Le contexte des années 1970 à Montréal
Dans les années 1970, le quartier de la Pointe Saint-Charles constituait l’un des principaux quartier industriel et ouvrier de la ville de Montréal. Des prêtres, membres de la Congrégation des Fils de la Charité, confrontés aux problématiques sociales des populations ouvrières ont décidés de s’installer parmi eux.
Par leur action au sein des usines et auprès des populations, à contre-courant de la doctrine du clergé, ils ont révolutionné l’action de l’Église, tout comme les rapports entre l’Église et les ouvriers.
Ce film documentaire mêlent témoignages, images et documents d’archives de la Congrégation.
Synopsis du documentaire de Manon Cousin
L’ambition des Fils, ordre religieux d’un nouveau style, était de sortir des églises et d’être parmi les “vrais gens”, au point même de travailler dans les usines aux côtés de leurs frères appauvris et opprimés.
Faisant fi des normes cléricales, ils se sont remarquablement rapprochés des gens d’un quartier défavorisé, aidant les résidents à trouver leur voix. Ils étaient mêlés aux luttes politiques de l’époque, même si la religion perdait progressivement la faveur du public.
À travers des témoignages fascinants, des photographies et des images d’un Montréal aujourd’hui perdu, The Sons (Les Fils) rend un compte positif d’un mouvement religieux humaniste avec un manque notable de prosélytisme
En complément
- Ce dossier très fourni de Frédéric Barriault (Centre justice et foi) sur le site de Mémoire du christianisme social au Québec restitue la trajectoire des Fils de la Charité dans la Belle Province du Québec.
- Un documentaire de Thierry Leclère : “La clé à molette et le goupillon, TV France 3 Hauts-de-France” paru le 25 janvier 2021
- Une interview de Manon Cousin “Les Fils, trouver sa voie”, La Presse, 12 août 2021
- A paraître : un article de Claude Julien, Fils de la Charité au Québec dans la revue chantiers de décembre 2021
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