Une mosaïque de “Jésus Bon Pasteur” en souvenir des 100 ans de Fondation
La mosaïste Sœur Samuelle a réalisé dans son atelier de Mesnil Saint-Loup (Aube) ce travail de “Jésus Bon Pasteur” en souvenir du centenaire de la Fondation de la Congrégation des Fils de la Charité. Nous l’avons inaugurée le 26 août 2018, lors de “la fête du Centenaire” à la maison mère des Fils de la Charité, au 22 rue de l’abbé Derry à Issy-les-Moulineaux.
Vidéo de présentation par l’artiste
Cette œuvre nous rappelle avant tout que le Christ est l’image parfaite de la tendresse de Dieu pour l’humanité. Tendresse particulière pour les hommes et les femmes des quartiers populaires où vous, Fils de la Charité, servez le troupeau du Seigneur depuis maintenant cent ans.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur”. Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10, 10-16
Biographie de l’auteur
Soeur Samuelle est née le 3 avril 1976. Après des études d’ébénisterie elle entre dans la vie religieuse chez les Fraternités monastiques de Jérusalem en 1997. Puis elle fait le choix d’une vie plus érémitique, dans le diocèse de Troyes, à proximité d’un monastère de bénédictins.
Elle travaille d’abord dans des ateliers de restauration de mobilier avant de découvrir, en 1998, la mosaïque lors d’années vécues à Rome en particulier avec Marko Rupnik dont elle a été l’une des nombreuses victimes (abus psychologiques et emprises à caractère sexuel). Elle témoignera avec force d’ailleurs dans le journal La Vie de son long chemin de résurrection (cf La Vie le 4 avril 2023).
De retour en France en 2014, elle travaille pour des commandes d’Église et de particuliers en France et à l’étranger, au Canada (paroisses, communautés religieuses, écoles…). S’affranchissant progressivement du style Rupnik, elle réalise en 2017 une exposition avec des tableaux en mosaïque, plus abstraits destinés à la décoration intérieure.
Cette œuvre réalisée en 2018 pour le centenaire des Fils de la Charité a sans doute été l’une des étapes importantes pour Sœur Samuelle de son chemin de guérison et de libération. Le Christ Bon Pasteur, libérateur, n’abandonne jamais son troupeau dans l’obscurité du péché et le conduit vers les pâturages.
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