Mai, mois de Marie
Le père Anizan avait une dévotion mariale très profonde. En ce mois de mai, Calixto Martinez fc souligne, pour nous, les invitations du Fondateur à avoir un vrai sentiment marial particulier, à redoubler d’amour et de confiance envers “la Supérieure générale” de la Congrégation.
Marie, notre mère
“La dévotion à Marie doit être chez nous une dévotion raisonnée, convaincue, basée sur des motifs dont plusieurs nous sont particuliers et dont quelques-uns ont leur raison d’être dans notre vocation même.
Et d’abord, elle est une conséquence de notre amour pour Notre Seigneur et du choix que nous avons fait du divin Maître lui-même comme grand Patron de notre Institut”. (Circulaire “Notre Mère”, introduction)
Marie, Mère du Sauveur
“Nous voulons l’honorer et l’aimer ainsi, surtout parce qu’elle est la Mère de Notre-Seigneur. C’est la raison pour laquelle on a mis cette expression : “Divine Mère du Sauveur” et non pas seulement la Très Sainte Vierge ou l’Immaculée Vierge Marie, ou la Reine du Ciel, ou un des noms qui se trouvent dans les Litanies.
Les mots “Mère du Sauveur”, indiquent ce que doit être le fond de notre pensée et le premier motif de notre dévotion pour elle : elle est la Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, notre Patron, notre Tout.
En honorant Marie, nous honorons son Divin Fils. C’est Notre-Seigneur que nous aimons en elle.
Il y a unité dans nos dévotions. […] Donc, nous aimons Marie, qu’Il a formée avec amour, qui Lui a donné son sang, son humanité, qui a vécu dans sa plus grande intimité (une mère et son fils).Elle, qui a partagé sa vie, ses sentiments, ses angoisses, sa Passion. Nous aimons Marie à cause de ses perfections, de ses charmes célestes”. (CC 128)
Marie, Miséricorde de Dieu
“Elle est appelée avec raison la Mère de miséricorde et la médiatrice des hommes ; sur ces titres les auteurs ne tarissent pas”. (Circulaire “Notre Mère”, III)
Similitude de mission
“Nous l’avons dit, la très sainte Vierge remplit une mission particulière auprès des pécheurs, mais nous osons ajouter : auprès des pécheurs pauvres, surtout. Si Dieu a permis qu’elle vécut ici-bas comme son divin Fils parmi les pauvres, qu’elle fût pauvre elle-même, c’est parce qu’il a voulu l’associer à la mission de ce lui qui a dit : « l’Esprit-Saint m’envoyé évangéliser les pauvres. […]
De même que Dieu leur offre sa Mère Immaculée comme refuge, il nous a suscités comme des pasteurs selon son cœur pour recueillir ces pauvres brebis éparses, les ramener au bercail, les défendre et les remettre au chemin du ciel. Dieu veut que nous aussi, nous soyons des pères de miséricorde, des distributeurs des ses grâces et de refuges des âmes en détresse.
Il y a là une similitude de mission qui doit nous rapprocher de la très sainte Vierge, qui doit aussi nous rendre plus cher à son cœur. Travaillons avec elle, et elle travaillera avec nous”. (Circulaire “Notre Mère”, III)
Sous sa protection
De nos jours, beaucoup se figurent que les grands moyens de conversion et de sanctification sont les œuvres actives et que l’action de Dieu sur « les âmes a évolué avec leur ambiance et condition actuelle ». Non, l’apostolat actif ne remplace pas tout. […]
Les œuvres que la Providence a suscitées de notre temps ne remplacent nullement les moyens surnaturels qui nous viennent du ciel. […]
Donnons-nous à nos œuvres avec toute notre intelligence, notre zèle et notre cœur. […] Mettons-les sous la protection de notre puissante Mère du ciel.
Sans doute Notre Seigneur seul est la voie, la vérité et la vie, mais quand une âme se donne à Marie elle la conduit infailliblement à Jésus. […]
Oh Marie, Mère de Jésus, Miroir de la Divinité, notre Mère si aimante et notre constante bienfaitrice, vous qui, dans votre amour pour les pécheurs, avez voulu nous associer à vos efforts pour les ramener à Dieu, continuez-nous cette touchante prédilection dont vous avez donné tant des preuves, qui est notre plus douce consolation et notre plus ferme espoir. Aidez-nous dans notre tache immense qui vous tient tant à cœur, en multipliant chez nous les vocations sérieuses et fécondes, en entretenant et en accroissant dans nos communautés la ferveur, la charité et le véritable esprit religieux, en nous conservant toujours une filiale soumission à la sainte Eglise et à ses chefs, en un mot, en faisant de nous tous des saints”. (Circulaire “Notre Mère”, IV).
Extraits de la circulaire “Notre Mère” (publiée le 11 février 1927)
et du Commentaire des Constitutions, écrits par le père Anizan
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