Le Tatoueur D’Auschwitz par Heather Morris
L’histoire vraie, extraordinaire, d’une survie d’un homme et d’une femme et de la façon dont leur amour a pu triompher dans l’enfer impitoyable d’Auschwitz.
La promesse de Lale
Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C’est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais.
Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour. Ils doivent se concentrer sur de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien.
Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
Heather Morris est journaliste.
Elle a prêté sa plume à Lale Sokolov, qui lui a raconté son histoire. Ce texte a été traduit en quarante-huit langues. Lale est né en octobre 1916 en Slovaquie. Il s’appelait alors Ludwig Eisenberg. Il a été déporté à Auschwitz en avril 1942. Le numéro de matricule tatoué sur son bras était le 32407. Gita, Gisela Fuhrmannova (Furman) avec laquelle il nouera un amour extraordinaire extraordinaire, qui les a soutenus tous les deux, est née en mars 1925 en Slovaquie. Déportée à Auschwitz en avril 1942, elle portait le numéro de matricule 34902.
Lale l’a tatouée à nouveau en juillet quand elle a été transférée d’Auschwitz à Birkenau.
Les parents de Lale, Jozef et Serena Eisenberg, ont été déportés à Auschwitz en mars 1942. Ils ont été tués dès leur arrivée à Auschwitz. Lale ne l’a jamais su. On l’a découvert après sa mort.
Lale, quand des gardiens ont découvert comment il venait en aide à d’autres déportés, a été emprisonné
dans la compagnie disciplinaire du 16 juin au 10 juillet 1944, où il a été torturé par Jakub, un colosse déporté lui aussi, réquisitionné par les gardes SS pour faire parler ceux qui aboutissaient dans le Blok 11. Personne n’était censé survivre à son séjour au Blok 11, et encore moins être libéré. Grâce à Cilka il pourra en sortir et reprendre son travail de tatoueur.
Cilka, voisine de Gita, déportée à 16 ans. Très vite remarquée pour sa beauté par le commandant de Birkenau et mise à l’écart des autres prisonnières. Elle a joué un grand rôle, raconté dans le livre, pour sauver Lale du Block 11.
Gita est morte en octobre 2003. Lale est mort en octobre 2006.
Heather Morris a écrit un second livre : Le parcours de Cilka.
Lors de l’arrivée de troupes russes dans le camp, Cilka a été accusée de collaboration avec les nazis et condamnée à une peine de 15 ans de travaux forcés en Sibérie.
Puis elle est retournée à Bratislava.
Gita et elle se sont revues une fois au milieu des années 1970 à l’occasion d’une visite de Gita à ses deux frères.
L’extraordinaire courage de Cilka et sa détermination à survivre vous hanteront longtemps après la lecture de ce second livre déchirant.
Jacques Baudet fc
- « Heather MORRIS : Le tatoueur d’Auschwitz » traduit de l’anglais. Paru en français en 2018. En poche – collection J’ai Lu – 318 pages – 7,90€
- « Heather MORRIS : Le voyage de Cilka ». J’ai lu – Janvier 2022 – 445 pages – 8,20€
je devais avoir 8 ans quand j’ai découvert l’horreur des camps. ce jour là, mes parents ne m’avaient pas empêché de regarde le documentaire! et ce jour là j’ai reçu un coup de poignard dans mon coeur d’enfant. je me suis promis de prendre la défense des juifs d’abord, et de tout ceux dont on se moque, que l’on maltraite. j’ai aujourd’hui 75 ans, et je ne supporte toujours pas cette haine contre le peuple juif! je souffre de voir aujourd’hui la douleur des juifs et des palestiniens, car parmi eux il y a toujours des agneaux qu’on conduit à l’abattoir. je suis chrétienne, et juifs ou chrétiens nous sommes de la même famille. le Christ est né juif parmi les juifs, et on ne peut detacherJesus de son peuple, c’est pourquoi je vous aime, parceque vous avez toujours souffert, exil, progroms,holocoste, mais vous êtes restés fidèle à Dieu et à votre foi. Si une seule fois, le monde s’arrêtait de courir pour prier ensemble, peut être Dieu nous entendrait il et reviendrait nous sauver.
Nous sommes touchés par votre message, merci