Ordinations des diacres : Jonas, Lewis et Narcisse à Abidjan
Jonas Malanda fc, Lewis Moundanga fc et Narcisse Mouanda fc seront ordonnés diacres en la Cathédrale Saint-Paul-du-Plateau à Abidjan, le 9 juillet 2016, en l’année de la Miséricorde. Dans quel état d’esprit sont-ils ?
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Jonas Malanda Nzouzi fc
En ce temps précieux où je me prépare, en toute liberté et responsabilité, à mon ordination diaconale, je rends grâce au Seigneur pour tant de merveilles qu’il ne cesse d’accomplir en ma vie nonobstant ma finitude.
En effet, tout le processus de formation à la vie religieuse et sacerdotale comme Fils de la Charité n’a cessé de me faire découvrir les joies et les peines d’une vie donnée totalement à Dieu et à son peuple. Ce riche parcours spirituel, intellectuel et humain à affermi en moi le Mal de Dieu et Mal du Ministère du peuple. De tout cœur je réalise qu’Il s’agit d’une expérience qui m’a appris à être davantage, à l’instar de Jésus et du père Anizan, au service de Dieu, de mes frères et du peuple ouvrier.
Ainsi, par mon admission au diaconat, Dieu m’appelle de façon spéciale et particulière à Le servir par le ministère de sa Parole et de la sainte table. Qui suis-je pour mériter sans cesse sa confiance ? Tout est grâce, et rien que pure grâce. C’est l’expression de son cœur miséricordieux à mon égard. Car, par le ministère diaconal Dieu, à la suite de Jérémie, me dit :
“Avant même de te modeler au ventre maternel je t’ai connu ; avant même que tu sois sortie du sein, je t’ai consacré comme prophète des nations” (Jr 1, 5).
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Lewis Moundanga fc
La joie trouve son rayonnement en Dieu qui est toujours présent sur notre chemin existentiel. Car Dieu ne cesse de manifester ses merveilles dans ma vie, dans mon être faible. Cette assertion de Saint Augustin : “Mon cœur est en paix quand il se repose en toi” me plonge dans une joie immense de mettre toujours Dieu au centre de ma vie. De même, au centre de mes relations communautaires et ma relation avec lui qui m’appelle à le servir. Grande est ma joie pour l’initiative noble du Seigneur à mon égard concernant la grâce particulière qu’il m’accorde.
Cette grâce propre du diaconat en vue du presbytérat est donc un charisme, une vertu spirituelle, ordonnant à servir Dieu et le prochain, qui configure au Christ, venu pour “servir et non pour être servi“. Cependant, ce service doit avoir pour unique source le sacré-cœur de Jésus, le Bon Pasteur. D’où, je me configure au Christ par le biais de l’œuvre co-créatrice du père Jean-Emile Anizan notre fondateur :
“J’ai le mal de Dieu et le mal du ministère du peuple”.
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Narcisse Mouanda Boungou fc
Quand le père Ghislain N’tsiba, responsable du Scolasticat Fils de la Charité à Abidjan, m’annonçait mon admission à l’ordre du diaconat, deux sentiments m’ont habité : dire merci à Dieu, à l’Institut, à l’Eglise et la joie de l’Evangile.
Je remercie Dieu pour le don de la vie, de la confiance et de l’histoire religieuse qu’Il ne cesse de construire avec moi, qui suis une pauvre créature. Je Le bénis à cause du don de la Vie Consacrée et du choix qu’Il a porté à mon égard, pour le servir comme Diacre de l’Eglise en cette année de miséricorde.
Je formule un grand merci à l’Institut des Fils de la Charité qui m’accueille avec amour au cœur des joies et des défis mondiaux qui nous attendent dans le Seigneur à qui nous mettons notre foi. A l’Eglise notre Mère, je réitère mes remerciements de m’avoir offert cette grâce de servir mes Frères les Hommes, autrefois par le Baptême, aujourd’hui comme Diacre.
La joie de l’Evangile
Merci aussi pour l’opportunité de vivre avec passion le présent, l’évangélisation et le témoignage vocationnel dans la beauté de la “Sequela Christi” (à la suite du Christ) avec une constance spirituelle chère à Saint Paul. J’en profite pour exprimer la joie de l’Evangile qui m’habite jusqu’aux périphériques et celle qui m’anime d’avoir été appelé à être Diacre afin d’apporter Dieu aux Ouvriers, selon le bon vouloir du père Jean-Emile Anizan (Fondateur des Fils de la Charité). Je suis heureux de vivre notre charisme et de valoriser notre identité des Fils de la Charité, Bon Pasteur.
Mes autres sentiments de joies sont également de vivre avec intensité notre vie religieuse et de notre charisme en soignant tout spécialement la charité fraternelle et pastorale, en suivant le désir du père Anizan dans “l’imprudence”, l’audace et la créativité.
“Au cœur de nos différences, apprendre, dans l’équipe, à devenir frère, et à me vouloir responsable ensemble de la fidélité de chacun à notre vocation” (Constitutions 48).
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