Premier rallye Anizan dans le quartier de Charonne à Paris
Le samedi 26 avril 2025, un rallye pédestre s’est déroulé dans le quartier de Charonne où a vécu le père Anizan d’octobre 1887 à septembre 1894. Quarante personnes y ont participé : Fils de la Charité, sœurs Auxiliatrices de la Charité et membres des Fraternités Anizan. Un groupe de jeunes de Grigny : Sara, Baptiste, Clément et Sarvesh, avec Emmanuel Boumard fc et Elvis Loly fc, jeunes Fils de la Charité en formation à Saint-Ouen, ont pris part à ce rallye. Emmanuel et Sara racontent.
“Saison printemps Anizan” sous forme de rallye pédestre
Rendez-vous était donné pour pique-niquer dans la salle paroissiale de l’église Saint-Jean Bosco à Paris. C’est dans cette église que commença notre jeu de piste grâce à un livret contenant des indications et des énigmes (téléchargez ce livret en français, espagnol, anglais, portugais ici). Nous étions en équipe de 6 à 7 personnes et nous avons mis nos pas dans ceux du père Anizan.
Notre déambulation commence “rue Planchat” puis se poursuit “rue de Bagnolet” et dans “la Cité Aubry”. Ici et là, le père Anizan rendait visite à des habitants : Mme Albrecht, M. Mangin, M. Frets. Plus loin, nous nous engageons dans la “rue des Orteaux” puis la “rue des Vignoles”. Dans “l’impasse Ranço”n et les suivantes, le père Anizan, fidèle à sa vocation, agissait pour le salut des pauvres et des travailleurs, donnait les sacrements aux malades, confessait et portait l’eucharistie à ceux qui le désiraient. Il se heurtait parfois au refus brutal des personnes, mais cela ne l’empêchait pas de revenir. Il aimait profondément les gens qu’il rencontrait et buvait même un verre avec les ouvriers. Il écoutait et partageait leurs conditions de vie.
Nous empruntons “la Cité des singes”», nom donné à une série d’impasses de la rue des Vignoles. Nous retrouvons plus loin le père Anizan à l’église du Bon Pasteur, qu’il rejoignit en 1927 alors qu’il était malade. Il y mourut le 1er mai à 23h10, entouré de Fils de la Charité qui l’avaient veillé durant ses derniers jours.
Dans l’église, toutes les équipes sont réunies pour écouter les dernières paroles du P. Anizan. C’est un vrai message de foi, d’espérance et de confiance dans le Seigneur qu’il transmet aux Fils de la Charité. Aujourd’hui, c’est toute la Famille Spirituelle Anizan qui l’entend pour se mettre en route à sa suite, et à la suite du Christ.
Nous nous dirigeons ensuite vers le cimetière du Père-Lachaise pour trouver la chapelle mortuaire où le père Anizan a été inhumé le 4 mai 1928, avant de rejoindre le chœur du Bon Pasteur en mars 1929, puis le caveau des Fils de la Charité à Draveil et Issy-les-Moulineaux plus tard. Nous déambulons entre les tombes et les chapelles et finissons par trouver la chapelle familiale où sont enterrés ses parents, sa sœur. C’est un temps fort en émotion. Notre rallye Anizan se conclut dans l’église Notre-Dame d’Espérance, rue de la roquette pour célébrer la messe avec les paroissiens. C’est Calixto Martinez fc, supérieur général des Fils de la Charité qui préside la célébration avec le père Luc, vicaire de la paroisse, Benjamin Vergniaud fc et Pierre Tritz fc, Fils de la Charité.
Emmanuel Boumard fc
Nous transmettrons la flamme à la prochaine équipe qui fera le rallye Anizan
Alors que ce n’était pas prévu, nous nous sommes laissé tenter par l’aventure ! Ma mère, Christelle Simonetti (membre de la Fraternité Anizan), étant l’organisatrice de ce rallye en collaboration avec Pierre Tritz fc, nous avons décidé avec deux amis et mon frère de venir les soutenir dans cette démarche. L’idée d’un jeu nous paraît intéressante car nous ne connaissions pas vraiment la vie du père Anizan. Notre objectif premier est de gagner coûte que coûte malgré le manque d’information considérable sur le sujet.
J’appréhendais un peu de ne pas m’entendre avec les personnes, mais j’ai été agréablement surprise de faire la rencontre d’Emmanuel et d’Elvis. Ensemble, nous avons fixé deux autres objectifs pour la journée : trouver un marchand de glaces et prendre une photo de groupe à chaque indice noté dans le carnet.
Face à certains obstacles, nous sommes allés interroger des personnes du quartier pour leur demander de l’aide, notamment un couple qui était ravi de pouvoir nous aider dans notre quête vers la victoire. Par ailleurs, nous avons induit en erreur certains groupes à plusieurs reprises en les menant vers des endroits qui s’avéraient finalement être des impasses. Cela nous a fait beaucoup rire.
Juste avant la fin du jeu, nous avons réussi à trouver ce fameux marchand de glaces, ce qui nous a permis de reprendre des forces. Après s’être recueilli sur la chapelle de la famille Anizan, nous sommes allés tous les six sur la tombe de Chopin avant de rejoindre Notre-Dame d’Espérance et d’apprendre notre victoire au rallye Anizan. Ce témoignage veut montrer que la passion des organisateurs a réussi à propager cette tranche de vie du père Anizan au-delà des membres de la famille Anizan et permettre des rencontres inoubliables. C’est avec grand plaisir que nous transmettrons la flamme à la prochaine équipe qui mettra ses pas dans ce quartier tant aimé du père Anizan.
Sara Guillaume, pour le groupe
0 commentaires