Fête du Sacré-Cœur 28 juin 2019
Action de grâce et clôture du Centenaire des Fils de la Charité
Les Fils de la Charité clôturent les célébrations du Centenaire en France par la Fête du Sacré-Cœur ce 28 juin 2019 en la Basilique Cathédrale de Saint-Denis. Benjamin Vergniaud fc nous raconte ce dernier événement du Centenaire.Le Père Anizan écrivait au Fils de la Charité en 1921 que “la dévotion au Sacré-Cœur est à proprement parler la dévotion à l’amour de Dieu. Il est impossible que la dévotion à ce Cœur divin brûlant d’amour pour nous n’enflamme pas le nôtre d’amour pour lui.” (Lettre circulaire “L’amour de Dieu”, Jean-Emile Anizan, 1921). Cette fête du Sacré-Cœur est ainsi devenue la fête patronale de l’Institut.
Ainsi, en ce Centenaire de la fondation des Fils de la Charité, il paraissait évident de clôturer ces célébrations en France par cette Fête du Sacré-Cœur le 28 juin 2019 en la Basilique Cathédrale de Saint Denis. Autour de l’évêque de Saint Denis, de notre supérieur général et avec le service des vocations, nous avons ainsi pu rendre grâce pour ces 100 ans écoulés, mais aussi ouvrir notre prière pour que le Seigneur continue d’envoyer des ouvriers à sa moisson.“En débarquant, Jésus vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux” (Mt 14, 14). Ce passage de l’évangile de Matthieu médité par le Père Anizan a guidé notre prière.
Au long de notre histoire beaucoup d’hommes et de femmes en lien avec les Fils de la Charité ont répondu à cet appel du Christ pour l’amour de ceux qui sont les plus petits, les perdus, les délaissés.
En remerciant pour cette histoire, nous Compagnons de la Charité avons voulu que notre prière reflète l’action de Jésus Sacré-Cœur encore aujourd’hui. Certains ont témoigné de cet appel reçu : “Dans ma vie chrétienne, je me sens appelée à être à l’écoute et à aider les personnes dans le besoin.” (Témoignage de Natacha Souza)
O très adorable, très aimant, tout aimable et divin cœur de Jésus…nous te remercions de tout cœur des grâces immenses dont tu nous as comblés. Nous te faisons aussi amende honorable pour toutes nos infidélités, nos froideurs et nos ingratitudes si nombreuses, hélas ! Nous voulons t’aimer de tout notre cœur, de toutes nos forces, de toutes nos facultés, et nous te le prouverons par notre fidélité à marcher sur tes traces. Daigne abaisser un regard de miséricorde sur notre famille, et accueillir avec bienveillance le désir ardent dont elle est remplie, de t’aimer, de te faire aimer, d’établir ton souverain et si désiré règne, en nous, et dans toutes les âmes que tu voudras bien nous confier.
L’appel du Christ à le suivre et à le servir, notamment auprès des plus petits dans les quartiers populaires du monde, résonne encore aujourd’hui. Ces années écoulées et les difficultés de la mission ne brisent pas notre espérance. Sans être naïfs, nous croyons que l’Esprit Saint souffle toujours dans le monde que nous habitons et que l’appel que Dieu lance sans cesse ne restera pas sans réponse.
“Un autre grand moyen d’attraction c’est la charité vraie, bienveillante, désintéressée, profonde. Il faudrait qu’on me sache l’ami dévoué de tous les pauvres, des déshérités, des disgraciés, de tous ceux que le monde fuit ou repousse, de ceux qui sont solitaires au milieu des foules, de ceux qui sont seuls, qui n’ont plus personne.”(Méditation “Misereor super turbam”, Jean-Emile Anizan, 1916).
Cette charité est toujours à l’œuvre aujourd’hui, et en rendant grâce pour ces 100 ans, nous ouvrons ce deuxième centenaire sous le signe du Cœur aimant de Jésus, celui-là même qui était pris de compassion pour les foules abandonnées.Au terme de ce temps de prière, nous nous sommes retrouvés pour un temps festif autour de plats partagés.
L’occasion de réunir la famille Anizan (Auxiliatrices de la Charité, Fraternité Anizan, Compagnons de la Charité) parce qu’aujourd’hui encore l’intuition du Père Anizan fait vivre de la vie même de Dieu une famille appelée à se renouveler et à grandir.
Nous ne savons pas ce que les temps à venir apporteront, mais nous nous en remettons à Dieu en reprenant une partie de la prière de consécration au Sacré-Cœur.
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