Assemblée française 2025 des Fils de la Charité
Comme tous les ans, les Fils de la Charité engagés en France se sont retrouvés pendant une journée de rencontre gratuite, de prière, de fraternité, de partage de pratiques, de relecture et d’informations. L’Assemblée française était le lundi 17 mars 2025, dans notre maison-mère à Issy-les-Moulineaux.
Un rendez-vous intergénérationnel et interculturel, signe de notre internationalité
Nous étions nombreux à répondre à ce rendez-vous annuel, venus de Valenciennes (Diocèse de Cambrai), de Bourges (Diocèse de Bourges), du Havre (diocèse du Havre), de Lourdes (Diocèse de Tarbes et Lourdes) pour les plus éloignés et de Grigny-Ris (Diocèse Evry-Corbeil Essonne), La Courneuve et Saint-Ouen-sur-Seine (Diocèse de Saint-Denis), Paris 18ème (Diocèse de Paris) et Issy-les-Moulineaux (Diocèse de Nanterre) pour ceux de la région parisienne. C’étaient les retrouvailles, l’occasion de se voir, se revoir, se donner des nouvelles, se réjouir ensemble, partager aussi ses questions les uns avec les autres. C’était intergénérationnel et interculturel, signe de notre internationalité.
Cette Assemblée française est l’occasion de nous laisser interpeller et de nous interpeller ensemble
Les actualités nous font part, chaque jour, des drames, des effondrements de toutes sortes ; malheureusement, des personnes y laissent leur vie, d’autres sont marquées à jamais par des évènements subis, d’autres encore sont écrasées par des situations inhumaines ou d’injustice.
Des personnes s’écroulent parce qu’elles n’ont pas le nécessaire pour faire face à la vie, se construire elles-mêmes et avec d’autres ! Des personnes ne tiennent pas debout par manque de confiance, de soutien, d’écoute !
Jésus nous invite à porter un regard sur nous-mêmes ; peut-être que la racine du mal, du déséquilibre se trouve en nous, à l’intérieur de nos communautés ? Qu’est-ce que nous n’avons pas fait, pas vu, pas entendu, pas pris au sérieux pour être à la source d’un changement dans la vie des gens, pour permettre à des personnes de se prendre en charge, de mener leur vie, de se rencontrer, de s’investir, etc. Il y a une remise en cause nécessaire, nous rappelle Jésus, à faire en chacun de nous.
Cette Assemblée française n’a-t-elle pas été justement une occasion de nous laisser interpeller et de nous interpeller ensemble ? C’était l’occasion pour le Responsable de la délégation de France de nous donner des nouvelles sur le nouveau fonctionnement de la délégation et l’occasion pour nos frères du Havre de nous partager leur démarrage dans cette nouvelle implantation, signe de fécondité apostolique.
Notre Supérieur Général prenant la parole nous a encouragés à persévérer dans le travail qui se fait et qui, selon lui est très apprécié des gens vers lesquels nous sommes envoyés. Ce travail accompli, n’est-il pas celui du jardinier qui bêche, qui nourrit la terre infertile autour de son arbre pour espérer une production conséquente qui fasse la joie du Maitre !
Nous avons vécu ce temps avec conviction et amour !
Convaincus que les différents rappels qui nous ont été faits nous sont nécessaires pour devenir de bons ouvriers qui font tout ce qu’ils peuvent pour que le terrain où ils sont, donne des fruits pour ensuite les savourer. Nos deux jeunes en formation, Emmanuel et Elvis étaient heureux de passer, ce ne serait-ce que la matinée de cette belle journée avec nous avant de rejoindre les Facultés Loyola pour les cours de l’après-midi.
Nous avons passé cette journée entre nous par amour de Dieu, parce que nous aimons le peuple qui nous est confié. C’est notre façon d’être présents au monde, en Église, dans le service des Pauvres.
Si le jardinier ne met pas d’amour dans les soins de la terre, la fécondité de son figuier sera longue à venir. Bêcher, mettre du fumier, ce sont des actes d’amour, de foi, d’espérance.
C’est croire que le peu qu’on fait, qu’on engage de soi, est capable de changer la réalité plus qu’on ne croit et espère. C’est se mettre soi-même dans ce geste, c’est se donner soi-même pour que, ce qui nous est confié devienne fécond, productif.
C’est ce que notre Supérieur Général nous souhaite à tous dans son message : vivre par amour, être heureux d’être comme ce jardinier qui fait le maximum pour sauver son arbre de la mort parce qu’il croit malgré tout qu’il peut devenir productif. Comme Dieu qui croit en nous, en notre conversion, qui espère en nous. Il connaît ce que nous sommes. Ayons la même attitude entre nous et envers nos frères et soeurs. Gardons espérance que chacun peut donner du fruit et un bon fruit.
Georges Lumen, fc.
Nous rendons grâce à Dieu et nous sommes fiers de vous.
Que vous garde.
en communion de prière.