23 sept. 1970-2020 : voilà 50 ans que Gaston Courtois s’en est allé

25 Sep 2020 | Vie religieuse | 0 commentaires

Auteur de l'article : Florence Krasowski et Emilie Papaix
Crédit photos : Florence Krasowski

23 sept. 1970-2020 : voilà 50 ans que Gaston Courtois s’en est allé

50 ans jour pour jour après le décès de Gaston Courtois, nous avons voulu nous souvenir de ce Fils de la Charité hors du commun. Une journée de commémoration a été organisée à l’initiative de Pierre Tritz fc, vicaire général de la Congrégation, le 23 septembre 2020.

Un anniversaire avec des organismes fondés par le père Courtois

Des représentants de l’Action Catholique des Enfants (ACE), toujours appelée le mouvement des Cœurs Vaillants et Âmes Vaillantes dans de nombreux pays, du Bureau International Catholique de l’Enfance (BICE), du Mouvement International de l’Apostolat des Enfants (MIDADE) et de la revue Panorama, tous créés par le père Courtois. Ils sont venus rendre hommage à leur fondateur à la maison-mère des Fils de la Charité, à Issy-les-Moulineaux. La présidente du fonds de dotation CVAV, ainsi que la fille et le gendre de Robert Rigot, dessinateur pour les revues du mouvement Cœurs Vaillants-Âmes Vaillantes et des éditions Fleurus, ont également répondu présent le 23 septembre 2020.

La journée de commémoration a débuté par une messe du souvenir présidée par Emmanuel Say fc, supérieur général des Fils de la Charité, et co-célébrée par Aurélien de Boussiers, aumônier national de l’ACE et Pierre Tritz fc. Emmanuel Say fc a rappelé l’importance de se souvenir des amis et de l’équipe de Gaston Courtois qui se sont mobilisés pour vivifier l’Eglise en son temps. Célébrer le 50e anniversaire de la mort du père Courtois donne l’occasion de se rappeler sa vie de Fils de la Charité et ses inventivités apostoliques et missionnaires.

Les ressorts de sa vocation et de son action

Durant la célébration, Emmanuel Say s’est appuyé sur un texte du père Courtois intitulé « Pourquoi et comment je suis devenu Fils de la Charité ». Les éléments qui ressortent de ce témoignage sont la passion du père Courtois pour le peuple, sa passion pour Dieu, et son désir de se tenir tout près de la source.
Alors qu’il aurait pu être prêtre diocésain, le père Courtois a choisi d’être religieux et de servir le monde populaire au sein de la paroisse, toujours habité par un souci de rénovation. Dans la personne et les intuitions du père Anizan, fondateur des Fils de la Charité, il a reçu la confirmation de ses aspirations. Il a côtoyé le père Anizan pendant 10 ans ce qui a orienté l’apostolat de toute sa vie.
Nous devons, nous aussi, retourner à la source pour trouver les forces et la créativité missionnaire, et porter le remède aux cœurs brisés et aux esprits abattus.

Et pour notre temps ?

A la fin de la célébration, chaque invité s’est adressé à Dieu. En suivant l’esprit du père Courtois, les prières ont été pour les enfants d’ici et d’ailleurs, ainsi que pour les journalistes des revues chrétiennes. L’importance de retourner aux racines pour mieux avancer a été soulignée. Il a également été demandé au père Courtois, qui a fait tant de choses de son vivant, de continuer à veiller sur notre terre en ce temps de pandémie.

Une sélection de documents originaux

Après la messe du souvenir et un déjeuner festif, les participants se sont retrouvés pour une exposition de documents d’archives du père Courtois, sélectionnés par Emilie Papaix, archiviste des Fils de la Charité. Chacun a pu notamment voir des photos, textes manuscrits dont une pièce de théâtre intitulée « La Charité » et des ouvrages. Des chants des Cœurs Vaillants-Âmes Vaillantes ont également été diffusés.
Nous avons apprécié (re)décourvrir sa jeunesse, son passé militaire, le religieux-prêtre au service de l’Eglise universelle, le fondateur de mouvements et d’organismes en faveur des enfants et de l’éducation, l’homme-éditeur, journaliste et écrivain.
Nous avons vécu quelques heures bienfaisantes grâce à l’intuition et l’initiative de personnalités généreuses et passionnées de Dieu comme l’ont été les pères Anizan et Courtois.

Florence Krasowski et Emilie Papaix

Exposition des premiers numéros de la revue Cœurs Vaillants et Âmes vaillantes

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine 2020, le Centre national des archives de l’Eglise de France était ouvert pour la première fois au public. Une exposition avait été préparée pour l’occasion, sur les Cent ans de la Conférence des évêques de France ainsi que la possibilité de voir les premiers numéros de la revue Cœurs Vaillants et Âmes vaillantes.

Album photos de la journée

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