Hauts lieux spirituels

Quelques hauts lieux spirituels nous sont particulièrement chers car ils jalonnent l’itinéraire spirituel et mystique de notre fondateur

Père Anizan et les soldats de Damloup lors de la Grande guerre

La chapelle Anizan

Le fondateur repose au 22 rue de l’Abbé Derry à Issy-les-Moulineaux. Le Père Jean-Emile Anizan avait souhaité être inhumé dans une ville ouvrière. C’est dans cette ville du séminaire St-Sulpice que visitant l’usine à Gaz, s’est décidée sa vocation pour les ouvriers et les pauvres.

Artenay

Le père Anizan est né et a grandi à Artenay dans le Loiret. Son souvenir est conservé à l’église aux fonts baptismaux. Prêtre d’abord à Olivet puis à St Laurent d’Orléans, ces neuf ans d’attente ont suscité en lui des prières ardentes pour pouvoir enfin vivre la vie religieuse au service du peuple.

Le quartier de Charonne

Ce quartier de Paris 20°, entre Nation et Père Lachaise, garde les souvenirs de l’apostolat populaire intense du P Anizan dans les années 1887-1894. Depuis l’Oeuvre Ste Anne, rue Planchat, il visitait de nombreuses familles ouvrières , pauvres ou misérables notées dans ses carnets et qui vivaient, rue de Bagnolet, cité Aubry, villa Riberolles, rues des Orteaux (27, 29, 31, 33) de Vitruve, Courat, St Blaise, des Vignolles (33), impasse des Crins, rues de la Réunion, des Haies, d’Avron, des Maraîchers…

La Chartreuse de Pleterje en Slovénie (à l’époque Autriche)

En mars 1914 le Père Anizan était venu là voir son ami Dom Pollien, Injustement accusé, démis de ses fonctions par le pape, désemparé, il a vécu là une vraie nuit mystique: ” Il me semblait que Dieu se cachait et demeurait impénétrable… Il a ses desseins, je n’ai pas besoin de les connaître, je dois y fixer ma volonté”. A l’issue il s’était redonné totalement à Dieu et aux pauvres. Là a commencé la gestation de notre congrégation.

Verdun, Damloup (Meuse)

En août 1914, à 61 ans, il devient aumônier volontaire sans solde pour tenter de “faire l’œuvre de Dieu au milieu de ces luttes qui doivent réjouir l’enfer”. Sa base est Damloup. Un itinéraire pédestre symbolique de 7 kilomètres permet de suivre ses pas au service des soldats pris dans cette tourmente. Prés d’eux il voulait faire “l’œuvre de la Charité au milieu des oeuvres de haine et de sang.”

Demander le Topo guide : “Verdun, sur les pas du Père Anizan” réalisé par Pierre Tritz (itinéraire, textes et prières)